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SOS Hopital Public

janvier 11th, 2009

Pour des états généraux de l’hôpital public

Les déclarations du Chef de l’Etat sur les moyens de l’hôpital public, qui seraient selon lui tout à fait suffisants, provoqueront très légitimement un profond sentiment d’injustice parmi les professions concernées.

Il est vrai qu’une partie des déficits s’explique par l’inertie, la désorganisation aggravée par l’introduction des 35 heures, et le manque de cohérence dans l’organisation des soins.

Comment, cependant, Nicolas SARKOZY pourrait-il ignorer la stagnation endémique des salaires des personnels hospitaliers depuis une dizaine d’années, le scandale absolu des heures supplémentaires et nocturnes peu ou pas rémunérées et la très inquiétante crise de vocations que provoque, en conséquence, cette paupérisation rampante de l’hôpital public, notamment chez les infirmiers et infirmières ?

Plutôt que d’imposer une énième loi technocratique, le gouvernement ferait mieux de remettre à plat l’hôpital public en France, en convoquant des états généraux associant réellement l’ensemble des acteurs concernés.

Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste et républicain Debout la République

Info presse

http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/01/10/pour-le-juge-van-ruymbeke-la-suppression-du-juge-d-instruction-sonne-le-glas-des-affaires_1140407_3224.html#xtor=RSS-3224

http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/10-000-morts-d-erreurs-medicales-par-an-selon-l-ump_730745.html?xtor=RSS-186

Un amendement surréaliste

décembre 8th, 2008

La crise financière semble faire perdre la tête à ceux qui étaient jusqu’à maintenant les plus raisonnables, comme en témoigne l’amendement surréaliste du sénateur Marini visant à déduire des revenus imposables les plus values de cessions de valeurs mobilières cotées en bourse.

Comment peut-on aussi, au moment où tant de Français perdent leur emploi ou ont du mal à boucler leur fin de mois faire encore payer le contribuable pour une catégorie de Français qui n’est pas le plus à plaindre.

Cette mesure est inacceptable pour 4 raisons :

  • c’est une mesure qui vise à indemniser les pertes de patrimoine, mais qu’en est-il des pertes de revenus que vont subir des centaines de milliers de Français ?
  • on ne cible que les valeurs cotées en bourse, mais qu’en est-il des Français possédant des valeurs mobilières non cotées (part de SA non cotées par exemple, parts de SARL) ? Préfère-t-on, comme toujours, dépenser davantage en faveur des actionnaires du CAC 40 sans aider les PME ?
  • il existe déjà un dispositif permettant de reporter les moins values sur les plus values ultérieures
  • le dispositif vise indistinctement toutes les moins values, qu’elles résultent ou non de comportement spéculatifs (exemple : je préfère vendre des titres pour en racheter d’autres dont la valeur immédiate est sous-estimée par rapport à leurs capitaux propres ou aux dividendes distribués).

La loi sur l’audiovisuel, le travail le dimanche et maintenant un nouveau privilège sur fonds public, on se demande vraiment si la majorité veut mettre les Français dans la rue !

Laissons en paix le dimanche…

novembre 29th, 2008

Dès juin dernier, NDA publiait un billet dans son blog contre l’engrenage d’une dérégulation “choisie” du travail dominical, porte ouverte à une invasion sans havre ni répit du tout-marché, au détriment des salariés et des citoyens, sans gain réel pour le consommateur.

Naturellement, les parlementaires de DLR voteront contre cette disposition faussement libérale et authentiquement destructrice du pacte économique et social républicain.

Voir aussi le site “Le dimanche, j’y tiens”, qui propose une pétition en ligne pour la défense du dimanche chômé.

Le travail le dimanche, une mauvaise idée LE MONDE | 26.11.08

C’est sans doute l’ironie de l’histoire. La liberté d’entreprendre et l’économie de marché triomphent partout et dans le même temps le profit voulu pour lui-même, recherché par tous les moyens et déconnecté de l’économie réelle, montre toute la puissance de sa nocivité.

Cela doit nous conduire sur le plan national à ne pas laisser au seul marché le soin de réguler l’activité. Ainsi, la proposition de loi en débat sur le travail dominical accroît quatre risques : la régulation des commerces par le seul marché, la compétition entre les territoires, la dichotomie entre le consommateur et le citoyen et l’inégalité entre les salariés.

Tout d’abord on veut limiter l’ouverture dominicale à certaines zones géographiques, des “groupements urbains d’un million d’habitants”. Si la volonté de ne pas soumettre l’ensemble des territoires à cette autorisation est louable, il faut en craindre les effets. Que deviendront les commerces concurrents qui, situés du mauvais côté de la frontière, verront partir leurs clients du week-end vers “la zone” ? Et les commerces de proximité qui ont besoin d’un flux de passants pour vivre ? Ils seront à l’évidence appauvris et demanderont aux pouvoirs publics d’ouvrir à leur tour le dimanche. Alors, le marché aura eu raison des pseudo-frontières administratives ; d’ailleurs, c’est le cas partout. Et nous aurons abouti à un résultat dont visiblement personne ne souhaite l’avènement : la généralisation sans restriction du travail dominical.

Cette compétition entre les commerces affectera les territoires. Il est à craindre que le phénomène de “pompe aspirante” soit accentué, quand tout le monde en constate déjà la nuisance pour nos commerces de centre-ville. La logique pure de marché prévalant ainsi entre les territoires produira les effets habituels : une concentration accrue du commerce dans les mains d’un petit nombre d’opérateurs, et donc en un petit nombre de lieux.

Car c’est une des conséquences fréquentes de la liberté du marché livrée à elle-même : elle conduit presque toujours à des situations d’oligopole dont le bien-fondé social et économique n’est pas démontré. Remarquons, d’ailleurs, que les représentants des artisans, du commerce de proximité et des PME sont opposés à la perspective d’un élargissement du travail dominical car ils n’auraient pas les moyens de lutter contre cette concurrence déloyale.

Les sondages produisent des résultats partagés à souhait, et leurs commentaires sont parfois déviés. D’abord, la majorité de l’opinion n’est pas orientée aussi clairement en faveur de l’ouverture dominicale qu’on veut bien le dire. Ensuite, ceux qui accueillent volontiers cette perspective lorsqu’ils sont dans la posture des consommateurs deviennent très réservés lorsqu’ils peuvent être concernés comme travailleurs.

On veut bien avoir des services et des commerces à portée de la main, sauf s’il faut se lever de bonne heure le dimanche pour que cela fonctionne… Comment l’encouragement d’une telle schizophrénie pourrait nous procurer une croissance importante et durable ? A moins de considérer que la richesse se réduit à sa seule expression quantitative et monétaire, ce qui est indéfendable. Et à supposer que l’extension de l’ouverture dominicale crée des emplois, ce qui n’est pas démontré : toutes les études montrent qu’un emploi créé dans la grande distribution en détruit trois dans le commerce de détail.

Il est dit que les salariés concernés par ce projet seraient protégés par le volontariat ; ils ne pourraient donc encourir aucune sanction pour avoir refusé de travailler le dimanche. Il ne manquerait plus que ça ! Mais qui pourra reprocher à un chef d’entreprise, en bon gestionnaire, de privilégier la progression de carrière de ceux qui auront fait l’effort de se mobiliser les dimanches ? Personne. L’instauration du travail dominical sans limitation dans certains secteurs produira donc, à coup sûr, deux catégories de salariés, du fait d’une discrimination exagérément positive liée à la bonne marche de l’activité.

LES LIMITES DU VOLONTARIAT

Et puis, chacun connaît les limites du volontariat : sans faire de procès d’intention aux chefs d’entreprise, il est peu probable que les salariés sollicités le dimanche puissent avoir d’autre choix que celui d’accepter. Parfois même, les parents isolés seront mis dans la situation de devoir travailler le dimanche pour préserver leur métier et son évolution, avec la conséquence que l’on imagine sur la garde de leurs enfants : devront-ils dépenser la majeure partie de leur rémunération bonifiée (lorsqu’ils l’auront obtenue) pour rémunérer leur assistante maternelle ? Il est difficile d’entrevoir, dans les situations de ce genre, un réel progrès social.

Certes, ces différents risques ne sont pas l’intention des promoteurs de la proposition de loi en débat. Ils y sont cependant contenus en germe. Et il est tout de même très malvenu qu’un tel message soit adressé aux Français par les temps qui courent. La crise mondiale devrait nous inviter à prendre le temps de réfléchir à ses causes et à ses conséquences. Alors que l’absence de repères personnels et sociétaux est de plus en plus cruelle, il n’est pas acceptable de faire courir aux Français ce risque de généralisation du travail dominical, proche ou lointain. Et, dans cette proposition de loi, ce risque est plus proche qu’on veut bien l’admettre. Pour cette raison, même s’il faut trouver les moyens de régler localement les situations aujourd’hui irrégulières, il n’est pas souhaitable qu’elle soit inscrite à l’ordre du jour de notre Assemblée.

Ce texte a été signé par un collectif d’une soixantaine de députés UMP, NC et non-inscrits.

Congrès du 23 novembre : ils répondent « présents » !

novembre 15th, 2008

Compagnons de route de la première heure, gaullistes de toujours fidèles à leurs convictions, républicains qui n’abandonnent pas, citoyens de bonne volonté qui veulent que les choses changent enfin, ils sont nombreux à avoir bâti Debout la République par leur travail d’élus, de militants et de sympathisants. Plusieurs d’entre eux témoignent du sens de leur engagement et du pourquoi de leur présence à la Mutualité, le 23 novembre.

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Christine Annoot, Président départemental du Calvados, Adjoint au Maire de Lisieux, chargé des affaires sociales

Parce que je me suis toujours fait une certaine idée de la France et de la République et que je ne peux me résoudre à voir notre pays et notre République menacés de s’éteindre, je me suis dès 1999 engagée auprès de Nicolas Dupont-Aignan.

Et si je suis encore là 10 ans après c’est que mes convictions n’ont pas faiblies et que la tâche ne me fait pas peur. Et la tâche qui nous attend n’est pas facile.

Elle n’est pas facile parce que le projet France construit génération après génération, siècle après siècle est en panne.

Le résultat est aujourd’hui évident : la République, moteur et ciment de l’unité nationale, de notre volonté de vivre ensemble est cassée.

Alors parce qu’en démocratie il y a toujours une autre politique possible, Debout la République s’est fixé pour objectif de présenter aux Françaises et aux Français un nouveau projet national.

Mon engagement, c’est qu’ensemble on redonnera un sens à l’homme, un sens à la vie de notre pays et à l’engagement politique :
- dans une République rénovée, dans une France souveraine et une Europe indépendante
- pour retrouver une croissance tournée vers l’emploi et non vers la spéculation boursière
- pour rétablir la cohésion sociale et nationale. Tout est à repenser. Tout est à reconstruire. C’est cela qui me rend enthousiaste.

Thomas Mann disait : ” être jeune, c’est être spontané, c’est oser ce que d’autres n’ont pas eu le courage d’entreprendre”.

Debout la République est jeune. Nous sommes la relève, et la relève elle agira … pour ne jamais subir.

Jean-Pierre Enjalbert, Président départemental du Val d’Oise, Conseiller général, Maire de Saint-Prix

J’ai adhéré à Debout la République il y a plusieurs années car c’est le seul mouvement politique qui sait concilier une vision européenne et mondiale réaliste avec la nécessité de toujours de servir l’intérêt supérieur de notre pays. En devenant un parti à part entière, DLR va accroître son audience et la force de son message vers nos concitoyens. C’est une nécessité au moment où le désarroi des Français ne cesse de grandir.

Thierry Grégoire, Conseiller Municipal du Touquet Paris Plage - 62 - Délégué National & Président Départemental Union des Métiers de l’Industrie de l’Hôtellerie – UMIH

Ce Congrès fondateur sera un moment essentiel pour Debout la République et Nicolas Dupont-Aignan, à cette date un signal fort sera envoyé à l’ensemble des français, de la classe politique et médiatique. Cet acte fondateur positionnera Debout la République comme une force politique alternative, moderne et forte de propositions lors des prochaines échéances électorales ; la diversité des adhérents ayant rejoint notre mouvement, sans cesse croissant, démontre l’attente, l’intérêt du projet et des idées porté par Nicolas Dupont-Aignan.

Au-delà des sensibilités et des clivages politiques, Debout la République doit être le catalyseur, le porte parole des 16 millions de français trahis lors du référendum de 2005 et de tous les français déçus de cette politique déréglé : la restitution de la démocratie aux citoyens, doit être notre leitmotiv.

Venez nombreux à notre congrès fondateur si vous voulez que votre voix soit entendue pour une France de demain meilleure, une France rassemblant toutes les énergies au service d’une vision à long terme pour notre pays, c’est pour cela que je soutiens Nicolas Dupont-Aignan.

Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public

C’est une grande satisfaction que de voir Debout la République s’ériger en parti politique à part entière et j’y adhère avec conviction. Cette formation est désormais la seule qui puisse accueillir les promoteurs du modèle républicain et des valeurs gaullistes, abandonnées et même directement menacées par les autres partis.

L’UMP n’est plus qu’une officine de marketing politique peuplée d’opportunistes prêts à tous les renoncements pour satisfaire leurs différentes clientèles. Ses dirigeants n’ont plus ni conviction ni ligne de conduite et girouettent dans tous les sens au gré de l’influence des médias, des lobbies et du marché.

La ratification parlementaire du traité de Lisbonne, copie conforme du traité constitutionnel rejeté par référendum, suffit à démontrer le mépris dans lequel les principaux partis tiennent les décisions populaires tout en se gargarisant cependant du mot « démocratie ». Leur adhésion au communautarisme et à la discrimination positive (c’est-à-dire au passe-droit ethnique et sexuel), leur abandon à peine camouflé des principes de laïcité et d’égalité devant la loi et leur empressement à ratifier des traités qui consacrent la confiscation des pouvoirs nationaux par une Union européenne a-démocratique et fortement anti-républicaine les discréditent définitivement.

Il était urgent qu’apparaisse non pas un simple courant mais un réel parti orienté vers la restauration de la dignité de la France et la défense des valeurs républicaines. Ce sera chose faite le 23 novembre.

François Morvan, Vive la République

Je suis avec Nicolas Dupont-Aignan parce qu’il veut le rassemblement de toutes les bonnes volontés, dans un parti indépendant des machineries politiques vendues à l’oligarchie médiatique et financière en faillite.

Je suis avec Nicolas Dupont-Aignan parce qu’il incarne la rigueur et la volonté au service de l’intérêt général, parce qu’il veut la démocratie par le peuple et pour le peuple.

Je suis avec Nicolas Dupont-Aignan parce qu’il veut une France capable d’entraîner les nations européennes dans une nouvelle perspective.

Je suis avec Nicolas Dupont-Aignan parce que la crise globale de l’humanité exige l’imagination au pouvoir et que seuls l’amour de la liberté et le socle des valeurs républicaines peuvent la féconder.

Rachel Roussel, Secrétaire départementale du Var

J’ai pendant toutes ces dernières années suivi un homme politique qui défendait les valeurs de la famille, la probité en politique et la souveraineté nationale dans l’Europe des nations mais celui-ci a laissé tombé le flambeau que NDA a su reprendre avec panache et volonté.

Je retrouve chez lui, ce qui a motivé mon engagement initial dans un autre parti il y a une quinzaine d’années, qui sont toutes ces qualités d’homme de valeurs et de convictions, fidèle à un idéal avec en plus son attachement à l’esprit gaulliste.

Homme libre, humain, proche des gens, sincère et honnête mais aussi ouvert, moderne et constructif il représente pour moi le futur leader dont la droite française a besoin.

C’est pourquoi je soutiens donc NDA et DLR dans lequel je souhaite jouer un rôle actif.

Je serai donc présente au congrès fondateur de DLR du 23 novembre car ce sera pour moi la façon de montrer mon engagement tout en faisant participer les personnes que j’ai déjà commencé à rassembler dans le Var et qui ont envie de vivre l’aventure de DLR.

Ce congrès sera je l’espère une grande tribune pour diffuser nos idées et un renouveau de la vie politique en montrant qu’une autre voie est possible en dehors des appareils des grands partis et dans le respect des valeurs républicaines qui nous sont chères.

Laurent Seurot, Responsable national DLJ

Dans quelques jours se tiendra notre Congrès fondateur. Pour tous ceux qui, comme moi, sont engagés dans notre mouvement depuis un certain temps, c’est une grande date. Durant ces dernières années, nous avons traversé de nombreuses épreuves, parfois difficiles, et pourtant, nous sommes toujours là, plus nombreux et plus motivés que jamais !

Faire de Debout la République un authentique parti politique, c’est signifier à tout le monde que nous serons présents sur la scène politique pour longtemps et que nous jouerons, un jour ou l’autre, un rôle déterminant pour le destin de notre pays. En tant que responsable national de Debout les Jeunes, je reçois chaque jour des courriels de jeunes de toute la France, sensibles à nos idées et nos valeurs. Tous ces jeunes ont besoin d’un parti pour les représenter et pour faire entendre leur voix. Debout la République doit être ce parti !

Christine Tasin

Actuellement militante du MRC (Mouvement Républicain et Citoyen) de Jean-Pierre Chevènement, en Charente Maritime, je suis opposée à l’Europe anti-démocratique qu’on nous propose, j’ai milité pour le “non” au referendum de 2005 sur le T.E.C.E et, en février 2008, contre la ratification du Traité de Lisbonne, qui rend impossible une politique nationale alternative, avec un vrai projet de société, et donne des pouvoirs exorbitants à des hommes qui n’ont aucun compte à rendre au peuple.

Profondément laïque, j’ai milité en 2004 en faveur de la loi contre les signes religieux ostensibles à l’école et je fais partie, depuis août 2007, de la rédaction du journal en ligne Riposte Laïque, qui défend la laïcité contre les attaques de plus en plus virulentes des religions et, notamment, contre les attaques que subit l’égalité républicaine hommes-femmes, mise à mal par le port du voile imposé aux femmes, voile qui se multiplie d’une façon inquiétante dans notre pays.

J’assisterai au Congrès de Debout la République pour dire à quel point il me semble urgent que, dans l’esprit du Conseil National de la Résistance, les républicains de gauche et de droite s’unissent pour construire un vrai projet républicain et restaurer notre souveraineté nationale confisquée par Bruxelles.

François-Xavier Villain, Député-Maire de Cambrai

Nicolas Dupont-Aignan et le mouvement Debout la République ont été de tous les grands combats pour la France et pour la République de ces dernières années. Nous le voyons tous les jours, ce n’est pas, à l’heure du tout-Europe et du tout-marché, une mince affaire ni une petite querelle !

C’est bien pourquoi j’ai toujours apporté mon soutien au combat gaulliste et républicain mené par Nicolas. Le Congrès fondateur de DLR sera à cet égard un temps fort de notre vie politique, celui qui verra enfin renaître un authentique mouvement défendant avant tout l’intérêt de la France et des Français, tout en proposant la seule politique européenne ouverte et réaliste : celle des peuples et des coopérations libres. Alors, retrouvons-nous le 23 novembre à la Mutualité !

Crise : assez d’hypocrisie !

octobre 14th, 2008

Marianne, édition du 11 octobre 2008

Le bal des hypocrites

Pour éteindre l’incendie de la crise financière il est nécessaire d’intervenir massivement. Pour autant, on ne peut s’empêcher d’éprouver de la gêne, pour ne pas dire un profond sentiment de révolte, à l’idée que les centaines de milliards d’euros déversés dans le système puissent simplement servir à le requinquer pour qu’il reproduise de plus belle les mêmes abus.

Cela reviendrait tout simplement à remettre de l’essence dans une voiture qui n’a pas de freins. A-t-on vraiment envie de récompenser les spéculateurs et les dirigeants bancaires défaillants, eux qui pendant plusieurs décennies ont justifié le pressurage des salariés et des consommateurs, au nom de la sacro-sainte création de valeur ?

Mettons fin à cette hypocrisie générale. Si l’on veut vraiment sauver l’économie mondiale, il faut d’une part la moraliser et d’autre part la relancer.

En dépit des beaux discours, on en est très loin !

Pour vraiment moraliser et donc réguler la sphère financière, il faudrait tout d’abord que le pouvoir politique reprenne le pouvoir sur le monde économique et financier. Le G4 s’est réuni à Paris mais ni Nicolas Sarkozy ni Angela Merkel n’ont, par exemple, désavoué le Commissaire Mc Creevy qui s’est opposé il y a à peine deux semaines au vote quasi unanime du Parlement européen en faveur de l’encadrement des hedge funds ! De même, on aide des banques qui continuent d’opérer à partir des paradis fiscaux !

Enfin pour se disculper de leur inaction, les dirigeants nationaux se retranchent derrière la nécessaire coopération européenne. Celle-ci étant quasi impossible, les vrais responsables peuvent dormir tranquille !

Or, il est faux de dire que rien ne peut être fait au niveau national ! Le 9 septembre dernier, le Parlement néerlandais a le premier voté une loi taxant fortement les excès de rémunération des dirigeants d’entreprises. En France pourtant, les traders continuent depuis plusieurs années de bénéficier d’un régime de faveur pour leurs primes exceptionnelles ! Pire, pour financer le RSA, le gouvernement a préféré taxer l’épargne des Français plutôt que d’aligner sur le régime général de l’impôt sur le revenu, les plus-values de ceux qui exercent leurs stock-options. Enfin quant à la loi sur les parachutes dorés on attend… les propositions du MEDEF !!

La même passivité l’emporte face à la récession qui s’amplifie. Il ne sert à rien de déverser des milliards d’aides aux banques si la relance de l’économie ne permet pas aux entreprises d’investir et de produire et aux particuliers de consommer. Souvenons-nous de la leçon de Keynes : il faut un équilibre raisonnable et dynamique entre l’offre et la demande sans quoi le système capitaliste court à sa perte faute de consommateurs solvables. La crise d’aujourd’hui due à un excès d’endettement pour cause d’insuffisance de salaires vient confirmer cette loi de manière éclatante.

C’est pourquoi aucune relance ne sera efficace sans revoir le cadre économique mondial. La mondialisation-clochardisation qui éreinte les économies développées et qui déséquilibrent les pays émergents depuis une quinzaine d’années doit être remise en cause. Au libre-échange sauvage qui nivèle tout par le bas, il faut enfin préférer la mise en place de zones régionales de libre échange, commerçant raisonnablement les unes avec les autres et pratiquant en interne de vigoureuses politiques de développement économique. Cela implique donc le bouleversement radical d’une construction européenne dogmatique, pour enfin garantir une monnaie utile à la croissance et des règles de marché favorables à l’innovation, à la hausse des salaires et aux PME.

Or, là aussi les dirigeants européens font semblant d’agir. Contrairement à ce qui est répété sur toutes les télévisions en Europe, le ralentissement économique a précédé la crise financière. Avec un euro surévalué qui entraîne des délocalisations massives, des taux d’intérêt trop élevés, l’absence de préférence communautaire et l’interdiction d’une vraie politique industrielle, comment notre continent pourrait-il s’en sortir dans la mondialisation sauvage d’aujourd’hui ? Réforme du statut de la Banque centrale européenne et programme de grands travaux par la Banque européenne d’investissement, on connait pourtant les solutions. Le Président Sarkozy pourra-t-il longtemps préconiser une politique et se coucher devant ses partenaires, notamment allemands, pour subir celle qu’il ne cesse de dénoncer ?

C’est pourquoi, sans attendre nos partenaires, la France peut et doit prendre des mesures propres pour atténuer le choc de la crise. La création d’un fond de garantie pour les PME, le remplacement du dispositif sur les heures supplémentaires (qui se concentre sur les emplois existants) par la suppression de charges sur les nouveaux emplois des PME (potentiellement très créatrices d’emplois), ou encore l’adossement de certains prêts aux particuliers à la Caisses des dépôts et consignations,… comme le fait la CDC allemande pour soutenir les investissements écologiques des particuliers. Trois mesures simples, parmi d’autres, qui pourraient limiter les dégâts.

En définitive aujourd’hui les chefs d’Etat sont au pied du mur. Comme dans toutes les crises majeures, ils ne peuvent plus faire semblant, mentir aux peuples et se mentir à eux-mêmes. La loi implacable et dramatique de l’Histoire les oblige à agir sauf à se faire emporter par une vague de troubles sociaux et politiques !

Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du parti gaulliste Debout la République

1958-2008 : DLR rend hommage à la Vème République et appelle à renouer avec son esprit fondateur

octobre 6th, 2008

Retrouvons l’esprit de la Vème République !

La discrétion qui entoure le cinquantième anniversaire de la Vème République est étrange. Comme s’il ne fallait pas rappeler trop fort les grands mérites d’une constitution que l’œuvre du temps ou le retour du régime des partis auraient peu à peu rabotés…

Le double tour de force de la Vème République léguée par le général de Gaulle est d’avoir :
- réconcilié la France avec des institutions durables et consensuelles, après plus de 150 ans d’instabilité chronique, émaillés de révolutions ;
- réconcilié la République avec un exécutif fort et stable, notamment assis sur l’élection du président de la République au suffrage universel direct.

La grande force de la « Nouvelle République » mise en place en 1958, est ainsi d’avoir placé en son cœur la souveraineté populaire, laquelle selon le Général « se confond très exactement avec la démocratie ».

Mais cet esprit des institutions - c’est leur point faible - implique une pratique exigeante du pouvoir. Pour Charles de Gaulle, la force et la primauté de la fonction présidentielle nécessitaient en retour que son titulaire se soumette lui-même au peuple souverain et qu’il s’élève au-dessus des partis pour être le président de tous les Français. C’est bien entendu pourquoi le Général a démissionné de son mandat après l’échec du référendum d’avril 1969.

Mais tous ses successeurs n’ont pas fait preuve des mêmes scrupules : de révisions constitutionnelles en abandons de compétences à Bruxelles, la Vème République incarne désormais de moins en moins le peuple souverain. Au point que le Parlement a pu, dans un silence assourdissant, bafouer ouvertement le référendum du 29 mai 2005 en ratifiant un traité européen qui dépossède un peu plus les citoyens du pouvoir de décider de leur propre avenir.

La Vème République, pour retrouver la pleine adhésion des Français, doit s’attaquer aux dérives qui la minent :
- en rétablissant la supériorité du référendum et sa pratique régulière, afin de confirmer l’adhésion des Français à l’action présidentielle ;
- en permettant le retour d’un vrai multipartisme, le système bipartisan excessivement renforcé par le quinquennat et les réformes électorales récentes ayant tendance à étouffer la démocratie ;
- en garantissant un réel pluralisme médiatique, la détention des grands médias par des groupes privés tributaires de la commande publique rendant celui-ci incertain ;
- en établissant un vrai contrôle parlementaire sur les directives de Bruxelles et en limitant la boulimie de compétences de l’Union européenne ;
- en rétablissant le septennat qui, à l’inverse du quinquennat, garantit une vraie respiration démocratique du régime en dissociant élection présidentielle et élections législatives.

La Vème République demeure l’une des meilleures inventions institutionnelles depuis 1789, mais une invention qu’il est urgent, en son cinquantième anniversaire, de remettre sur ses deux jambes si on ne veut pas la voir péricliter.

Nicolas DUPONT-AIGNAN
Député de l’Essonne
Président du parti gaulliste
Debout la République
Contact Presse : 06 65 12 12 34

Une fois n’est pas coutume, une bonne nouvelle nous vient de l’Union Européenne …

septembre 27th, 2008
Une fois n’est pas coutume, une bonne nouvelle nous vient de l’Union Européenne … En effet la raison et le bon sens l’ont emporté dans le débat sur la riposte graduée dont le principe vient d’être rejeté par le parlement européen lors du vote sur le Paquet Télécom.

Rappelons que la riposte gradué n’est rien d’autre qu’un dispositif de sanction aboutissant à la coupure de la connexion internet à la suite de 2 avertissements par émail dans le cas du telechargement du moindre MP3 par un internaute… Pour être mise en oeuvre , il est nécessaire de surveiller l’ensemble des internautes.

En Juillet dernier j’avais vivement réagi à l’insidieuse tentative orwellienne de Malcolm Harbor de mettre en place un système de surveillance généralisé de tous les internautes avec pour complicité la passivité de l’ex ministre socialiste de la culture Mme Trautmann.

Le tollé déclenché par cette affaire avait conduit de nombreux internautes à écrire à leurs Eurodéputés sur leurs craintes par rapport au viol manifeste que constituerait la mise en place d’un tel dispositif de contrôle de la vie privée. Ces derniers ont répondu favorablement en votant massivement un amendement ( le n° 138) garantissant cette liberté fondamentale du droit à la vie privée. Toutefois fidèle à son fonctionnement la commission de Monsieur Barosso n’a eu aucune honte pour demander le retrait de l’amendement 138 a peine adopté.

Il faudra donc rester vigilant dans les semaines à venir, surtout que dans l’affolement provoqué par ce résultat, l’UMP fait désormais pression pour que le projet de loi « Création et Internet », incluant la riposte graduée, soit adopté en urgence à l’assemblée Nationale et au Sénat. Procédure très discutable qui avait déjà été utilisé lors du débat sur la loi DADVSI il y a 3 ans où j’avais voté, avec les quelques députés présents, la fameuse licence globale, une solution réaliste et raisonnable, qui avait déclenché un tollé chez les lobbys. Ce vote ayant été ensuite retoqué sous la pression du gouvernement de l’époque .

Pour terminer sur une note positive, je tiens à saluer le travail remarquable des jeunes gens du collectif «La Quadrature du Net » qui avec des moyens dérisoires en regard des intérêts en présence ont fait œuvre dans la défense de nos droits fondamentaux d’une ténacité, d’une rigueur, et d’une combativité qui font figure d’exemples face à un monde politique quelque peu dévoyé. Si mercredi dernier notre droit à la vie privée à été préservé c’est en grande partie grâce à eux.

Si le berger laisse entrer le loup dans la bergerie, c’est au berger qu’il faut demander des comptes !

septembre 25th, 2008

Le Président de la République à la tribune de l’ONU a fustigé ceux qui, après s’en être mis plein les poches, refusent de payer la note. La remarque est juste. Mais cela peut-il suffire ?

Il faut surtout s’interroger sur la dérégulation généralisée qui a permis la multiplication des « déviances » bancaires et financières. Et là, je n’ai pas souvenir d’avoir entendu Nicolas Sarkozy, sauf durant la campagne présidentielle, fustiger la logique folle du toujours moins d’Etat, qui explique aujourd’hui pourquoi l’incendie se propage dans le monde entier à une telle vitesse et avec de tels dégâts !

Bien évidemment, la France ne peut pas tout, toute seule. Pour autant, qu’attend-t-on par exemple pour mettre à contribution les stocks options pour financer le RSA ? Cela suffirait à remplacer la taxe de 1,1% sur les épargnants français, dont l’immense majorité appartient aux classes moyennes et populaires !

De même, pourquoi avoir laissé les Caisses d’Epargne partir dans cette fuite en avant financière ? Les déboires de Natixis, dont l’aveuglement des prévisionnistes n’a d’égal que l’incroyable crédit que continue de leur prêter les médias spécialisés pour commenter la crise, sont à cet égard très choquants.

Pourquoi ne pas proposer des agences de notation publiques ? Pourquoi cette pusillanimité face à la Commission de Bruxelles à propos du nécessaire encadrement de l’activité des fonds spéculatifs, voulu aussi bien par Paris que par Berlin ?

Les propositions ne manquent pas pour moraliser et assagir les marchés. La Présidence française de l’Union aurait pu s’enorgueillir de proposer très vite à ses partenaires des premières décisions.

Mais plus important encore, il est urgent pour les Européens d’éteindre l’incendie avant qu’il n’entraîne une récession terrible en zone euro. Le paradoxe serait que les Américains, principaux responsables de la crise, l’exportent tout en la maîtrisant chez eux.

Sur ce terrain aussi, le silence de la France est assourdissant. Comment accepter le comportement de la Banque Centrale européenne qui, en maintenant des taux d’intérêt si élevés, étouffe davantage encore une reprise déjà malmenée par la conjoncture ? L’octroi massif de liquidités n’a pour le moment servi qu’à sauver la mise à des établissements financiers pourtant grands responsables de la crise, pas un centime n’a été déboursé pour soutenir l’économie réelle, l’emploi ou le pouvoir d’achat des Européens !

En France, en Allemagne, le taux d’épargne des ménages est important. Il faut s’appuyer sur cela pour restaurer au plus vite la confiance et éviter la récession. Tous les économistes le reconnaissent aujourd’hui. Il serait ainsi possible à l’échelle européenne de lancer un grand emprunt, style Pinay, qui permettrait de financer un programme de grands travaux, comme des projets industriels et environnementaux. Mieux, la Banque Européenne d’Investissement, garantie par les Etats membres de l’UE, pourrait s’endetter pour financer un tel plan Marshall. Ce serait au passage le meilleur moyen de revaloriser aux yeux des citoyens une construction européenne dont les dirigeants ne cessent de déplorer le discrédit, tout en s’interdisant d’en corriger les graves dérives.

Enfin, le fiasco du bonus-malus, qui a vu le président de la République faire machine arrière toute sur ses promesses écologiques, pose un double problème : de méthode d’abord, il aurait fallu poursuivre le Grenelle par des Etats généraux de la fiscalité écologique, transparents et ouverts à tous. Mais un problème de cap, aussi : Nicolas Sarkozy doit s’expliquer sur le sort qu’il compte désormais réserver à sa politique écologique ambitieuse, dont la France s’est prétendue la championne depuis un an et qui devait être exemplaire pour nos voisins, à l’heure de la présidence française de l’Union.

Mais il est sans doute plus facile de rechercher des boucs émissaires - surtout qu’on ne les trouvera jamais, puisque les responsabilités sont à tous les étages de ce système capitaliste fou - que d’exercer et assumer un pouvoir politique qui, seul, peut et doit changer la donne !

Car, comme le faisait remarquer malicieusement un banquier le 23 septembre 2008, après l’effondrement des marchés financiers et les déclarations de Nicolas Sarkozy demandant de sanctionner les responsables, « les responsables ne sont pas les marchés, dont la mission n’a jamais été le bien public, mais les États chargés d’édicter les règles du jeu ! » Et de les faire respecter, serait-on tenté d’ajouter…

Les vrais fautifs, ce sont les politiques qui ont accompagné, voire voulu, ce recul de la puissance publique qui, aujourd’hui, donne tant de pouvoir aux multinationales cotées en bourse. Ce sont eux les responsables du dépècement de la société par les entreprises privées. On ne peut pas accuser le loup d’entrer dans la bergerie pour dévorer les moutons, il est programmé pour cela. C’est bien sûr au berger qu’il faut demander des comptes, surtout si ce dernier a, en sifflotant, laissé toute grande ouverte la porte de la bergerie.

Pour le référendum sur l’avenir de La Poste !

septembre 23rd, 2008

Le 23 septembre 2008

COMMUNIQUE DE PRESSE

Ne vendez pas La Poste aux enchères !

La logique de démantèlement du service public français, voulu et imposé par Bruxelles avec hélas l’aval des gouvernements successifs de gauche comme de droite, dépasse toutes les bornes avec le projet de privatisation rampante de La Poste.

Chacun sait, chacun constate au quotidien, que le service public postal joue dans notre pays un rôle de premier plan dans l’aménagement du territoire de proximité, la continuité sociale et l’égalité des usagers devant un service important.

Les spécificités de La Poste en France, du fait :
- de l’histoire,
- du maillage territorial très dense du réseau postal
- et du symbole très fort qu’il représente pour la relation entre les citoyens et l’Etat-nation, rendent définitivement insolubles ses missions de service public dans une mise en concurrence dogmatique, presque partout synonyme de dégradation de la qualité des prestations, du renchérissement des tarifs et de désengagement territorial. Sait-on par exemple, que le pays le plus libéral au monde, les Etats-Unis, ont maintenu un service postal intégralement public ?

C’est pourquoi Debout la République décide aujourd’hui de s’engager pour la pérennité de l’entreprise postale à 100% publique et de signer l’appel à la mobilisation pour l’organisation d’un référendum sur son avenir. DLR appelle tous ses adhérents, sympathisants et amis, à signer et faire signer cette pétition qui, si elle atteint les seuils requis, ouvrira la voie à un référendum d’initiative populaire sur la question.

Bien évidemment, le maintien du statut public n’interdit pas, comme cela est d’ailleurs déjà le cas depuis des années, à la Poste de se moderniser. Il faudra poursuivre cette politique tout en adossant l’entreprise à la Caisse des Dépôts et Consignations pour trouver des financements aujourd’hui incertains.

Je me rendrai symboliquement aujourd’hui même au départ du cortège de la manifestation parisienne, rue du Bac.

Nicolas DUPONT-AIGNAN
Député gaulliste non-inscrit de l’Essonne
Président de Debout la République

Contact Presse : 06 65 12 12 34

Retrouvez l’appel national pour l’organisation d’un référendum sur l’avenir de La Poste - Bientôt sur le site de DLR, un formulaire de signature en ligne

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Philippe de Villiers veut rassembler les souverainistes, je veux rassembler la France du 29 mai 2005

septembre 20th, 2008

Par Nicolas Dupont-Aignan,

A l’occasion des Universités de rentrée du Mouvement pour la France, beaucoup m’interrogent sur les appels du pied de Philippe de Villiers à DLR pour la constitution de listes communes en juin 2009.

Au risque de décevoir les amateurs de « tambouille » électorale, à quoi servirait de vouloir rééditer 1994, 1999 et 2004 ?

Les Français ne veulent plus du folklore « euro ronchon ». Ils ne sont plus dupes des critiques des traités européens par ceux qui ensuite, une fois passées les élections, soutiennent les chefs d’Etat qui les ont signés.

Les temps ont radicalement changé. Un évènement majeur a eu lieu le 29 mai 2005, 55% des Français ont voté NON à la Constitution européenne. Quand comprendra-t-on que l’enjeu d’aujourd’hui n’est pas de mobiliser des souverainistes pour en faire « le flotteur droit » de Nicolas Sarkozy, mais de rassembler les Français autour d’un vrai projet de coopération européenne entre des nations respectées et maîtresses de leur destin.

L’élection européenne de juin 2009 est l’occasion historique de s’adresser à 16 millions de Français qui ont voté NON, sans oublier tous ceux qui regrettent d’avoir voté oui, et ont été trahis lors de la ratification parlementaire du traité de Lisbonne. Nos concitoyens attendent désormais le plan B, seul capable de réconcilier l’idée européenne avec les Nations.

Pour ce faire, comme je vous l’ai indiqué dans mon discours de clôture des Universités de rentrée de Debout la République, il faut un grand rassemblement des républicains de droite comme de gauche. C’est à cette condition seulement que nous seront capables de convaincre les Français qu’une autre Europe est possible. Lors du Congrès fondateur de DLR, le 23 novembre prochain à la Mutualité, je présenterai les grandes lignes de ce projet. Alors, toutes celles et tout ceux qui s’y reconnaissent pourront, d’où qu’ils viennent, nous rejoindre.